Quand traiter ?


Il n’est jamais trop tardLes traitements de demain

Il n’est jamais trop tard

Que faire quand la maladie est installée ? Agir, et sans tarder ! Plus on s’en préoccupe tôt, plus grandes sont les chances de garder une bonne qualité de vie longtemps. Une palette de traitements permet de prévenir les risques de fractures, c’est le rôle de votre médecin de trouver le mieux adapté. A noter que certains de ces traitements spécifiques ne sont pris en charge par l’assurance maladie qu’en cas d’ostéoporose avérée après une première fracture chez la femme.

Les traitements de demain

Une première question se pose en ce qui concerne la durée optimale du traitement, notamment avec les biphosphonates.
Les SERMs sont positionnés plutôt chez la femme de moins de 70 ans et n’ont montré une activité qu’au regard du risque de fracture vertébrale. D’autres produits de ce type sont en cours de développement et pourraient avoir éventuellement une activité osseuse un peu supérieure.
Le ranélate de strontium est une alternative aux biphosphonates. Efficace comme eux sur tous les types de fractures, son mécanisme d’action est légèrement différent et il a montré une efficacité après 80 ans. L’Afssaps a formulé en 2007 de nouvelles recommandations sur des spécialités en contenant en raison du risque de réactions allergiques parfois graves (en juillet 2014, ce médicament était en cours de réévaluation par la HAS).

Une autre voie d’approche en cours d’essais concerne des traitements séquentiels, au cours desquels on pourrait par exemple faire suivre 18 mois de tériparatide d’une consolidation par un biphosphonate.

Enfin, le dénosumab, est recommandé en deuxième intention chez les femmes à haut risque de fractures vertébrales, non-vertébrales et de hanches. Il s’agit d’un anticorps monoclonal anti-RANK ligand, qui bloque la formation et l’activation des ostéoclastes.